Il existe différents types de milieux naturels dont la préservation est importante, de par la richesse de la faune et de la flore présentes ou par la présence d’espèces protégées, mais aussi de par la sensibilité de la zone aux nuisances que peuvent apporter des chantiers. Voici les différents types de zones sensibles :

• Les zones agricoles sensibles : Une agriculture de qualité dépend de la qualité du sol, il faut une terre riche en nutriments et non polluée. La qualité de l’air et de l’eau impacte directement les rendements de la production. Des travaux à proximité des champs peuvent vite polluer les sols et l’air, ce qui peut gravement diminuer la qualité des produits cultivés sur le long terme. Les animaux peuvent également être perturbés par les nuisances sonores apportées par les engins de chantier, ils sont en effet très sensibles au bruit et cela augmente le stress.
• Les zones humides : ces espaces sont également cruciaux pour les environnements naturels et constituent une priorité pour la conservation de la biodiversité. Leur capacité de filtration assure la purification de l’eau et le rechargement des nappes phréatiques. En période d’inondation, elles agissent comme des tampons naturels, protégeant efficacement les villes et villages environnants.
• Les zones de protection de la flore et de la faune : ces milieux sensibles hébergent des espèces protégées et servent de lieux d’alimentation et de reproduction pour une multitude d’animaux. On les trouve aussi bien en pleine campagne qu’au cœur des villes et leurs alentours.
• Les milieux aquatiques : ces environnements englobent les rivières, fleuves, canaux, ainsi que les lacs, étangs et estuaires. Leur rôle est vital pour le maintien des écosystèmes, rendant leur protection indispensable. Riches en biodiversité, ces lieux abritent souvent des espèces migratrices et protégées, tout en offrant des espaces pour des activités humaines comme la pêche.

Quelles sont les nuisances des chantiers et comment les diminuer ?

• La production de déchets mal prise en charge peut polluer les sols et les points d‘eau si ces derniers sont stockés à proximité. Les conséquences seraient alors graves et impacteraient durement la faune et la flore présente dans l’eau mais aussi autour. Il est important de réfléchir en amont au stockage des déchets et à leur évacuation fréquente en dehors du chantier. Il faut alors prendre en compte la production des déchets, le recyclage de certains et l’élimination des autres. Il faut enfin préparer une signalétique adaptée au chantier, et tous les participants doivent être mis au courant des dispositions particulières mises en place.

• Un chantier consomme énormément d’énergie, notamment en eau et en matériaux naturels. Il est important d’optimiser le transport des matériaux et de privilégier l’utilisation d’énergies renouvelables avec des ouvrages basse consommation et une conduite éco-responsable.

• Enfin le bruit et les vibrations ont tendance à faire fuir les espèces animales qui se trouvent autour et pour lesquelles leur habitat est perturbé. La meilleure solution est d’enquêter sur la présence potentielle d’espèces fragiles ou protégées avant le début des travaux. Il est également possible de déplacer le début du chantier à une période où les animaux ne sont pas en période de reproduction, ou de migration pour les oiseaux.

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